La place de l’éthique dans les professions comptables et financières

Actualité publiée le 17 décembre 2024

L’éthique occupe une place cruciale dans les professions comptables et financières, qui jouent un rôle fondamental dans la transparence, la fiabilité et la stabilité des systèmes économiques. Les scandales financiers récents, tels que ceux d’Enron ou de Wirecard, ont mis en lumière les conséquences dramatiques d’un manque d’éthique dans ces secteurs. Dans un monde où les attentes en matière de responsabilité et de durabilité augmentent, les professionnels de la comptabilité et de la finance doivent intégrer des principes éthiques pour garantir la confiance des parties prenantes. Cet article explore la place centrale de l’éthique dans ces métiers, les défis auxquels elle fait face et les moyens d’en renforcer l’importance.

IA, RSE, data : les experts-comptables face à des défis inédits | Les Echos

L’éthique : un fondement des professions comptables et financières

Les professions comptables et financières se caractérisent par leur responsabilité envers des parties prenantes multiples : entreprises, investisseurs, gouvernements et citoyens. L’éthique y joue un rôle pivot en garantissant la transparence des informations, l’intégrité des décisions financières et la prévention des fraudes. Les principes déontologiques, tels que l’indépendance, la confidentialité et la probité, guident les professionnels dans leur pratique quotidienne.

Par exemple, un expert-comptable doit fournir des rapports financiers précis et impartiaux, même sous la pression de clients désireux d’embellir leurs résultats. De même, un auditeur financier doit signaler toute irrégularité, quelles que soient les conséquences pour l’entreprise concernée. L’éthique n’est pas seulement une question de conformité aux normes légales, mais aussi un engagement personnel envers l’exactitude et l’équité.

Les défis de l’éthique dans un environnement en mutation

Malgré son importance, l’éthique dans les professions comptables et financières fait face à des défis significatifs. La pression pour atteindre des objectifs financiers ambitieux, combinée à la complexité croissante des réglementations et des outils financiers, peut mener à des compromis éthiques. Les conflits d’intérêts sont également fréquents, notamment pour les auditeurs ou les conseillers fiscaux, qui doivent équilibrer les attentes de leurs clients avec leur devoir envers la société.

Par ailleurs, la digitalisation du secteur soulève de nouvelles questions éthiques. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser des données financières ou recommander des investissements peut parfois mener à des décisions biaisées ou non transparentes. Dans ce contexte, il devient essentiel que les professionnels restent maîtres des outils technologiques et qu’ils s’assurent de leur conformité avec les principes éthiques.

Enfin, les pressions liées à la compétitivité du marché poussent certains à adopter des pratiques discutables, comme l’optimisation fiscale agressive ou la manipulation comptable. Ces comportements nuisent à la réputation des professions concernées et soulignent l’importance de renforcer l’éducation et la sensibilisation à l’éthique.

Promouvoir et renforcer l’éthique dans le secteur

Pour maintenir l’intégrité et la confiance, plusieurs mesures peuvent être prises pour renforcer l’éthique dans les professions comptables et financières. Tout d’abord, les formations initiales et continues doivent intégrer des modules dédiés à l’éthique. Cela permet aux étudiants et professionnels d’être mieux préparés à identifier et résoudre les dilemmes éthiques qu’ils rencontreront.

Ensuite, les organisations professionnelles, comme l’Ordre des Experts-Comptables ou les associations d’auditeurs, ont un rôle clé à jouer. Elles doivent établir et promouvoir des codes de conduite stricts, fournir des lignes directrices pour traiter les situations éthiques complexes et sanctionner les comportements inappropriés.

La technologie peut également être un atout pour renforcer l’éthique. Par exemple, l’utilisation de systèmes automatisés pour détecter les irrégularités financières peut réduire les risques d’erreur humaine ou de manipulation délibérée. Cependant, ces outils doivent être accompagnés d’une réflexion éthique pour garantir leur utilisation responsable.

Enfin, la culture d’entreprise joue un rôle déterminant. Les entreprises doivent favoriser un climat de transparence où les employés se sentent encouragés à signaler les comportements non éthiques sans crainte de représailles. Les leaders du secteur doivent incarner ces valeurs pour inspirer leurs équipes.

 

En conclusion, l’éthique est le socle sur lequel repose la crédibilité des professions comptables et financières. Dans un contexte économique mondial marqué par l’incertitude et l’évolution rapide des technologies, elle constitue un guide essentiel pour répondre aux attentes croissantes de la société en matière de transparence et de responsabilité. Face aux défis posés par la complexité du métier et les pressions externes, il est crucial de renforcer la formation, la régulation et la culture éthique dans le secteur. En plaçant l’éthique au cœur de leur pratique, les professionnels de la comptabilité et de la finance peuvent non seulement préserver leur intégrité, mais aussi contribuer activement à un système économique plus juste et durable.

L’expert-comptable : partie prenante du dialogue dans l’entreprise

Actualité publiée le 11 décembre 2024

Dans le monde des affaires, la prise de décision se fait rarement dans un vide. Elle repose sur une multitude de facteurs internes et externes, et l’une des parties prenantes essentielles dans ce processus est l’expert-comptable. Ce professionnel, souvent perçu uniquement sous l’angle de la gestion financière, joue un rôle bien plus large dans l’entreprise. Il est à la fois un conseiller stratégique, un médiateur et un acteur clé dans la communication entre les différentes parties prenantes de l’organisation. À travers son expertise, il apporte une vision claire et objective des enjeux financiers, tout en facilitant les échanges et la compréhension des informations comptables. Dans un environnement où les décisions doivent être prises rapidement et de manière éclairée, l’expert-comptable est devenu un partenaire incontournable pour les dirigeants, mais aussi pour les autres acteurs de l’entreprise, qu’il s’agisse des managers, des salariés ou des partenaires extérieurs. Cet article explore la manière dont l’expert-comptable devient un acteur essentiel du dialogue dans l’entreprise et comment il contribue à sa réussite et à sa pérennité.

Le rôle de l’expert-comptable dans la communication interne et externe

L’expert-comptable occupe une place particulière dans le dialogue au sein de l’entreprise, non seulement en raison de son rôle traditionnel dans la gestion financière, mais également grâce à ses compétences en matière de communication. En interne, il est souvent le relais entre la direction et les autres services, notamment les responsables financiers, les ressources humaines, ou encore les départements opérationnels. Grâce à sa maîtrise des chiffres et des normes comptables, il peut traduire des informations complexes en termes simples et compréhensibles pour tous. Cette capacité à simplifier les enjeux financiers est d’une grande importance pour assurer une bonne circulation de l’information et une prise de décision éclairée.

Dans de nombreuses entreprises, l’expert-comptable est aussi un interlocuteur privilégié pour les dirigeants, auxquels il fournit des analyses détaillées sur la rentabilité, les coûts et les marges. Ces informations sont cruciales pour définir la stratégie de l’entreprise et orienter les choix à court, moyen et long terme. Grâce à son expertise, l’expert-comptable peut, par exemple, identifier les leviers de croissance ou les zones de risque, ce qui permet à la direction d’ajuster ses actions en conséquence. Il joue ainsi un rôle clé dans la transparence des échanges au sein de l’entreprise, en veillant à ce que chacun ait accès aux données nécessaires à la prise de décisions.

En externe, l’expert-comptable agit également comme un médiateur entre l’entreprise et ses partenaires. Cela peut inclure les actionnaires, les investisseurs, les créanciers ou encore les administrations fiscales. Sa capacité à communiquer de manière claire et transparente est d’autant plus précieuse dans le cadre de négociations ou d’audits externes. En effet, l’expert-comptable veille à ce que les informations financières de l’entreprise soient conformes aux normes légales et réglementaires, tout en garantissant que l’entreprise maintienne une bonne réputation vis-à-vis de ses partenaires externes.

L’expert-comptable, médiateur dans les situations de crise

Dans un environnement économique volatile, il est fréquent que les entreprises traversent des périodes de crise, qu’il s’agisse d’une récession, d’une restructuration ou d’une gestion de crise financière. Dans ces moments délicats, l’expert-comptable peut jouer un rôle de médiateur, en facilitant le dialogue entre la direction et les différents acteurs concernés. Par exemple, dans le cadre d’un redressement judiciaire, il est souvent appelé à intervenir pour aider l’entreprise à remettre ses comptes en ordre et à négocier avec les créanciers. Grâce à son expertise technique, il peut proposer des solutions pragmatiques, tout en préservant la relation avec les parties prenantes.

Au-delà de son rôle de technicien, l’expert-comptable est également un conseiller stratégique capable d’aider l’entreprise à rétablir la confiance, à trouver des solutions de financement ou encore à réorganiser ses opérations pour mieux faire face à la situation. Dans ce contexte, l’expert-comptable devient un acteur clé du dialogue social, en veillant à ce que les décisions prises soient acceptées et comprises par les salariés, tout en respectant les contraintes financières et légales de l’entreprise.

L’expert-comptable, acteur du dialogue social

Un autre aspect du rôle de l’expert-comptable dans l’entreprise réside dans sa contribution au dialogue social. Celui-ci, qui repose sur la communication entre la direction, les syndicats et les salariés, peut être facilité par les conseils financiers de l’expert-comptable. Lorsqu’il s’agit de négocier des accords sur les salaires, les conditions de travail ou la gestion des bénéfices, l’expert-comptable peut fournir des informations précieuses pour éclairer les discussions. Par exemple, dans le cadre de la négociation d’un accord salarial, l’expert-comptable peut fournir des éléments de comparaison financière, des prévisions budgétaires, ou encore des analyses des coûts à court et long terme. Cela permet de garantir que les décisions prises soient non seulement équitables, mais aussi financièrement viables.

En outre, l’expert-comptable peut être un acteur clé de la gestion des ressources humaines, notamment en ce qui concerne la gestion des payes, des charges sociales et des avantages en nature. Son rôle de conseil auprès des gestionnaires de ressources humaines permet de s’assurer que l’entreprise respecte ses obligations légales tout en optimisant la gestion des coûts liés au personnel. Dans ce cadre, l’expert-comptable joue un rôle de facilitateur, en assurant une bonne communication entre la direction et les collaborateurs.

 

En conclusion, l’expert-comptable est bien plus qu’un simple technicien des chiffres dans l’entreprise. Grâce à son expertise, il s’impose comme un acteur clé du dialogue interne et externe, en apportant des informations précieuses pour la prise de décisions stratégiques. Que ce soit dans la gestion des relations avec les partenaires externes, la gestion de crise ou le dialogue social, l’expert-comptable facilite la communication et permet de garantir la transparence des échanges. Son rôle est désormais essentiel pour permettre à l’entreprise de naviguer avec succès dans un environnement économique complexe et en constante évolution. Par son intervention, l’expert-comptable participe activement à la pérennité et à la réussite de l’entreprise, en contribuant à un dialogue harmonieux entre toutes les parties prenantes.

Pourquoi et comment passer à la comptabilité zéro papier

Actualité publiée le 3 décembre 2024

Dans un monde de plus en plus numérique, la gestion des documents et des informations se transforme. La comptabilité, un domaine traditionnellement axé sur l’utilisation massive de papier, fait aujourd’hui l’objet de profondes évolutions. En réponse aux impératifs environnementaux, économiques et technologiques, de nombreuses entreprises choisissent désormais de réduire leur dépendance au papier. Ce virage numérique ne se limite pas à une simple tendance, mais s’inscrit dans une démarche de modernisation et de simplification des processus internes. Pourquoi est-il devenu essentiel de réduire, voire d’éliminer, l’utilisation du papier dans la comptabilité ? Et comment réussir cette transition vers un système sans papier ?

Les avantages de la comptabilité zéro papier

La gestion traditionnelle de la comptabilité implique une organisation manuelle, avec des piles de documents à trier, archiver et consulter. Ce processus peut rapidement devenir un fardeau pour les comptables et les gestionnaires. Avec la comptabilité zéro papier, tout est numérisé et stocké dans des systèmes informatiques. L’accès à l’information devient instantané, ce qui permet de gagner un temps précieux. Les documents peuvent être recherchés en quelques clics, réduisant ainsi le risque d’erreurs humaines et d’omissions.

L’utilisation de papier génère des coûts récurrents pour l’entreprise, notamment en matière d’achat de papier, d’impression, de stockage, de gestion et d’archivage des documents. La transition vers une comptabilité sans papier permet de supprimer ou réduire considérablement ces frais. De plus, les logiciels de comptabilité en ligne offrent souvent des solutions de stockage sécurisées dans le cloud, éliminant le besoin d’espace physique pour l’archivage des documents.

L’un des arguments les plus puissants en faveur de la comptabilité zéro papier réside dans son bénéfice écologique. La production de papier a un coût environnemental élevé : coupe des arbres, consommation d’eau, pollution liée à l’impression, etc. En choisissant de numériser ses documents comptables, une entreprise participe activement à la préservation de l’environnement. Elle limite sa production de déchets et sa consommation de ressources naturelles.

Les documents papier peuvent être facilement perdus, volés ou endommagés. En revanche, les systèmes numériques de comptabilité offrent des mesures de sécurité avancées, telles que des sauvegardes automatiques, un chiffrement des données et des accès sécurisés. Ces outils permettent également de répondre aux exigences légales de conservation des documents comptables, tout en simplifiant la gestion des archives. En cas de contrôle fiscal ou d’audit, les entreprises peuvent fournir rapidement et efficacement toutes les informations nécessaires.

Comment réussir la transition vers une comptabilité zéro papier ?

La première étape pour passer à la comptabilité zéro papier est de choisir un logiciel de comptabilité adapté aux besoins de l’entreprise. Plusieurs solutions sont disponibles, allant des logiciels en ligne aux solutions de gestion cloud. Il est important de privilégier un logiciel offrant des fonctionnalités de numérisation des factures, de gestion des transactions bancaires, de suivi des dépenses et de génération automatique des déclarations fiscales.

Il est également essentiel de s’assurer que le logiciel choisi respecte les normes de sécurité et de confidentialité des données, afin de garantir la protection des informations sensibles.

La réussite de la transition numérique repose également sur la formation des équipes comptables et administratives. Il est crucial que les employés comprennent les avantages de cette transformation et soient formés à l’utilisation des nouveaux outils numériques. La gestion des documents électroniques implique un changement de culture organisationnelle : il faut s’assurer que chacun est à l’aise avec les technologies et les bonnes pratiques à adopter.

Le passage à la comptabilité zéro papier ne se fait pas du jour au lendemain. Il nécessite une stratégie de dématérialisation des documents existants. Cela peut inclure la numérisation des factures, des relevés bancaires, des contrats et de tous les autres documents comptables. Il est essentiel de mettre en place un processus systématique pour garantir que tous les documents futurs soient créés, reçus et archivés sous forme électronique.

Pour ce faire, l’entreprise peut utiliser des outils de scanner et des plateformes d’archivage en ligne. Ces outils permettent de centraliser tous les documents et d’y accéder facilement tout en assurant leur conformité avec les normes légales.

La sécurisation des données est un enjeu majeur lorsqu’il s’agit de passer à un système zéro papier. Il est crucial de mettre en place une politique de sauvegarde régulière des documents comptables électroniques, ainsi qu’une solution d’archivage à long terme. Les entreprises doivent respecter les règles de conservation des documents définies par la législation, qui imposent des durées minimales de conservation pour les pièces comptables.

 

Pour conclure, le passage à la comptabilité zéro papier représente une évolution incontournable dans la gestion des finances d’une entreprise. Si cette transition demande un investissement initial en termes de logiciels et de formation, les bénéfices à long terme sont considérables : gain de temps, réduction des coûts, protection de l’environnement et amélioration de la sécurité des données. Avec les bons outils et une organisation bien pensée, il est désormais possible de passer à une comptabilité entièrement dématérialisée, plus efficace et plus durable.

L’évolution des métiers de la comptabilité face aux nouveaux défis

Actualité publiée le 29 novembre 2024

Dans un secteur en pleine mutation, les métiers de la comptabilité requièrent des compétences de plus en plus diversifiées. L’avancée des technologies, la complexité accrue des réglementations et la demande croissante d’analyse stratégique transforment les attentes des entreprises envers les professionnels de la comptabilité. Ce n’est plus seulement un métier de chiffres : les comptables doivent maintenant être des experts polyvalents, capables de manier les outils digitaux, d’analyser des données et de communiquer efficacement leurs conclusions. Avec ces évolutions, les recruteurs valorisent des compétences qui vont au-delà des bases techniques et s’orientent vers des profils capables de répondre aux nouveaux défis d’un environnement économique en rapide évolution. Pour les étudiants et professionnels de la comptabilité, comprendre et développer ces compétences est essentiel pour rester compétitif dans un marché exigeant et en pleine transformation.

Comment surmonter les nouveaux défis de la comptabilité ? EFC Formation

Les compétences techniques : La base indispensable pour des professionnels opérationnels

Les compétences techniques restent fondamentales pour les métiers de la comptabilité. La maîtrise des normes comptables internationales (IFRS), des règles fiscales et du cadre légal est essentielle pour répondre aux exigences de conformité des entreprises. De plus, les logiciels de comptabilité tels que Sage, Cegid ou SAP font partie des outils incontournables dans le quotidien des professionnels.

Ces outils ne se limitent plus aux fonctions de base : ils intègrent souvent des modules d’analyse et des capacités d’automatisation, ce qui nécessite une adaptation constante de la part des comptables. Ainsi, les compétences en gestion de données et en utilisation de logiciels avancés sont particulièrement prisées par les recruteurs.

Les compétences analytiques : De la comptabilité à l’aide à la décision

Les entreprises attendent de plus en plus des comptables qu’ils jouent un rôle de conseillers financiers. La capacité à interpréter des données chiffrées pour en extraire des insights pertinents est donc une compétence cruciale. Les comptables modernes ne se contentent plus de produire des bilans ; ils participent activement à la stratégie financière de l’entreprise en réalisant des analyses de performance et des prévisions budgétaires.

Les compétences analytiques permettent également aux comptables de repérer des tendances ou des risques potentiels pour l’entreprise. La maîtrise des outils d’analyse de données, tels que Power BI ou Excel, devient alors un atout majeur pour aller au-delà de la comptabilité classique et fournir des conseils de gestion avisés.

Les compétences en communication : Faciliter l’interaction et la collaboration

La comptabilité, bien que technique, ne fonctionne pas en silo. Les professionnels de ce domaine collaborent avec différents départements – ressources humaines, services juridiques, direction – pour s’assurer que l’ensemble des opérations financières est cohérent et conforme. Ainsi, les compétences en communication deviennent essentielles pour transmettre des informations financières de manière claire et compréhensible à des interlocuteurs non spécialistes.

La capacité à vulgariser des concepts comptables complexes et à rédiger des rapports accessibles est valorisée. Les entreprises recherchent également des comptables capables de s’intégrer dans des équipes multidisciplinaires et de travailler en mode projet, en particulier dans les environnements où la collaboration est renforcée par des outils digitaux.

 

En conclusion les métiers de la comptabilité sont en constante évolution, et les compétences demandées vont bien au-delà de la simple maîtrise des chiffres. Techniques, analytiques ou communicationnelles, ces compétences permettent aux comptables de jouer un rôle stratégique et de contribuer pleinement à la croissance de l’entreprise.

Pour répondre à ces nouvelles exigences, l’ENGDE propose le Mastère Audit, Contrôle et Comptabilité. Cette formation vous permettra de développer toutes les compétences nécessaires pour réussir dans le secteur comptable d’aujourd’hui et de demain.

 

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Parcours de Maya : Une Étudiante Engagée à l’ENGDE

Actualité publiée le 20 novembre 2024

À seulement 21 ans, Maya incarne l’ambition et la détermination. Étudiante en deuxième année de DCG à l’ENGDE, elle partage son expérience d’un parcours académique éclairé, mêlant formation en alternance, accompagnement personnalisé et passion pour la comptabilité. Découvrez comment l’ENGDE lui permet de concrétiser ses aspirations professionnelles.

 

 

Un Choix de Formation Éclairé

Maya, 21 ans, est actuellement en deuxième année de Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG) à l’ENGDE, une école reconnue pour son approche pédagogique et son expertise de près de 60 ans. Son parcours académique est marqué par un choix réfléchi : après une année d’études de droit à l’université, elle a décidé de se réorienter vers une formation plus axée sur la comptabilité.

« J’ai toujours été fascinée par la comptabilité et son importance dans le monde des affaires. J’ai donc recherché une formation qui me permettrait d’étudier la comptabilité tout en continuant d’apprendre le droit. Le DCG, avec ses nombreuses unités d’enseignement juridiques, a été la solution parfaite pour moi », explique-t-elle.

Après des recherches approfondies sur les écoles proposant le DCG, l’ENGDE a retenu son attention. « Lors de mon premier entretien avec l’administration, j’ai tout de suite ressenti un bon contact et une atmosphère chaleureuse. Cela m’a convaincue de poursuivre ma formation ici », raconte Maya.

Une Expérience d’Apprentissage Richissime

À l’ENGDE, Maya bénéficie d’une qualité d’enseignement qu’elle juge exceptionnelle. « Les professeurs sont non seulement très compétents, mais ils sont aussi à l’écoute de nos questions et n’hésitent pas à prendre le temps de revoir les points où nous pouvons avoir des difficultés. En première année, nous avons terminé le programme légèrement en avance, ce qui nous a permis de nous exercer sur des anciens sujets d’examen, un atout considérable pour notre préparation », souligne-t-elle.

L’accompagnement personnalisé est un autre point fort de l’ENGDE. Les étudiants ont la possibilité de participer à des ateliers et à des séances de coaching, ce qui les aide à mieux se préparer pour les exigences du marché du travail.

L’Alternance : Une Passerelle Vers l’Avenir

Maya a choisi de suivre son cursus en alternance, un choix qu’elle considère essentiel pour son développement professionnel. « L’alternance me permet de découvrir le métier que je vais exercer tout en mettant en pratique les principes théoriques vus en cours. Cela rend mon apprentissage beaucoup plus concret et significatif », explique-t-elle.

Son emploi du temps est organisé de manière à lui permettre de concilier les cours à l’ENGDE et son travail en entreprise, avec un rythme de deux jours à l’école et trois jours en entreprise. « En classe, nous abordons le côté théorique des principes comptables, et en entreprise, nous appliquons ces concepts. Cela m’aide non seulement à mieux comprendre le sujet, mais aussi à me sentir plus préparée pour ma future carrière », déclare Maya.

Bien qu’elle ait trouvé son contrat d’alternance avant d’intégrer l’ENGDE, Maya est consciente que l’école facilite ce processus pour ses étudiants. « L’école organise des speed meetings entre des entreprises et des étudiants en recherche d’alternance, ce qui est très bénéfique », mentionne-t-elle.

Perspectives de Carrière

En ce qui concerne ses perspectives professionnelles, Maya se montre réfléchie. « L’alternance me permet d’explorer différents aspects du métier. Je peux ainsi déterminer ce que j’apprécie vraiment et où je me sens le plus à l’aise, que ce soit dans un cabinet ou dans une entreprise, qu’il s’agisse d’une PME ou d’une grande société », explique-t-elle.

Actuellement, elle envisage plusieurs options après l’obtention de son DCG. « Je sais que le DCG ouvre de nombreuses portes, que ce soit pour poursuivre en Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion (DSCG) ou même vers d’autres masters. Je me laisse le temps de réfléchir aux meilleures options pour mon avenir », ajoute Maya.

Un Mot Pour Décrire l’ENGDE

Si Maya devait décrire l’ENGDE en trois mots, ce serait : qualité, soutien, bienveillance. « Je recommande sans hésiter l’ENGDE à d’autres étudiants, que ce soit pour la qualité de l’enseignement dispensé ou pour l’ambiance générale de l’école qui est très agréable et bienveillante. C’est un environnement où l’on se sent soutenu et encouragé », conclut-elle.

Un Avenir Prometteur

Avec près de 60 ans d’expertise dans le domaine de la comptabilité et de la gestion, l’ENGDE continue de former des professionnels compétents et préparés à entrer sur le marché du travail. L’école met un point d’honneur à offrir une éducation de proximité, avec un véritable accompagnement de ses étudiants, ce qui contribue à leur succès professionnel.

 

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L’impact de la digitalisation sur les métiers de la comptabilité

Actualité publiée le 12 novembre 2024

La comptabilité est un domaine traditionnellement perçu comme centré sur des tâches manuelles et répétitives. Toutefois, avec l’essor des technologies numériques, cette perception est en train de changer radicalement. La digitalisation bouleverse non seulement les outils utilisés, mais également le rôle des comptables, les compétences requises et la nature des services offerts par les cabinets d’expertise comptable. De l’automatisation des tâches courantes à l’importance croissante de la cybersécurité, en passant par une évolution vers le conseil stratégique, les transformations sont multiples et profondes. Ces évolutions ouvrent de nouvelles perspectives pour les étudiants et les jeunes professionnels, qui doivent désormais maîtriser des compétences hybrides mêlant finance et technologie.

LA DIGITALISATION AU CŒUR DES NOUVELLES PRATIQUES COMPTABLES - CRMNC

L’automatisation des tâches répétitives

Avec l’arrivée de logiciels comptables intelligents, l’automatisation est devenue un pilier de la comptabilité moderne. Les tâches répétitives, comme la saisie des factures ou la gestion des comptes, sont désormais automatisées, permettant aux professionnels de se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Par exemple, des outils comme le logiciel TIIME, utilisé par l’ENGDE pour ses étudiants, intègrent des fonctions d’intelligence artificielle pour automatiser les écritures comptables?.

Cette automatisation réduit considérablement le risque d’erreurs humaines et améliore la qualité des données. Les entreprises recherchent désormais des comptables capables de superviser ces systèmes, d’analyser les données produites et d’interpréter les résultats pour guider la prise de décision. La maîtrise des outils numériques devient donc essentielle pour les nouveaux diplômés en comptabilité.

L’importance de la cybersécurité et de la protection des données

La digitalisation introduit également des défis en matière de sécurité des données. La comptabilité traite de nombreuses informations sensibles (données clients, informations financières), et les entreprises sont de plus en plus vulnérables aux cyberattaques. Les comptables d’aujourd’hui doivent non seulement maîtriser les bases de la cybersécurité mais aussi comprendre les implications juridiques et les réglementations associées à la protection des données.

Les formations de l’ENGDE incluent désormais des modules sur les systèmes d’information et la cybersécurité, permettant aux étudiants de se préparer aux exigences modernes du métier. La compréhension des enjeux de sécurité numérique est cruciale pour éviter les fraudes et garantir la confidentialité des données clients, ce qui renforce la confiance envers le service comptable d’une entreprise.

Une évolution vers le conseil et l’accompagnement stratégique

Avec les tâches comptables de base prises en charge par les logiciels, le rôle du comptable évolue vers un rôle de conseiller. Les entreprises attendent désormais des experts comptables qu’ils interprètent les données financières et les aident à optimiser leur stratégie, que ce soit en termes de réduction des coûts, de gestion fiscale ou de prise de décision financière.

Cette évolution du métier implique une transition vers des compétences analytiques et une capacité à communiquer efficacement avec la direction d’entreprise. À l’ENGDE, le Bachelor Audit, Conseil et Finance prépare les étudiants à ces nouvelles attentes, en leur offrant une formation axée sur l’analyse financière, la gestion des risques, et le conseil stratégique?.

 

En conclusion, la digitalisation a profondément transformé la comptabilité, exigeant des professionnels de nouvelles compétences pour gérer des systèmes automatisés, garantir la sécurité des données et offrir un service de conseil stratégique. Pour répondre à ces exigences, l’ENGDE propose des programmes complets, comme le Bachelor Audit, Conseil et Finance, qui forment des experts capables d’évoluer dans cet environnement numérique. Ce cursus allie l’apprentissage des bases comptables et l’acquisition des compétences analytiques nécessaires, ouvrant des opportunités de carrière riches et variées dans un domaine en constante évolution.

 

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Les avantages du cloud pour la gestion comptable en entreprise

Actualité publiée le 5 novembre 2024

Avec l’essor des technologies numériques, le cloud computing est devenu un pilier incontournable pour la gestion comptable en entreprise. Il permet aux entreprises de centraliser leurs données, d’accéder en temps réel à leurs informations financières, et de collaborer de manière fluide entre les équipes. Le cloud ne révolutionne pas seulement la façon dont les comptables travaillent ; il transforme également le rôle de la comptabilité au sein des entreprises, permettant des gains de temps, de sécurité et de productivité. Dans cet article, nous allons explorer les nombreux avantages du cloud pour la gestion comptable et comment il redéfinit les métiers de la comptabilité.

Le Cloud Computing séduit les entreprises - NetExplorer : le Cloud ...

Un accès en temps réel aux données financières

L’un des principaux avantages du cloud est l’accès immédiat aux données financières, à tout moment et depuis n’importe quel appareil connecté. Les équipes de comptabilité peuvent consulter les états financiers en temps réel, suivre les transactions, et surveiller les flux de trésorerie de manière instantanée, ce qui facilite la prise de décisions éclairées. Cette accessibilité est particulièrement précieuse pour les entreprises ayant des équipes réparties géographiquement ou pour les responsables financiers qui souhaitent superviser les comptes sans être présents sur site.

À l’ENGDE, les étudiants en comptabilité apprennent à travailler avec des solutions cloud, comme des logiciels de comptabilité intégrés qui favorisent une approche collaborative et simplifiée. Ce savoir-faire en matière de technologie cloud permet aux futurs comptables d’être plus efficaces et de fournir des analyses financières en temps réel, un atout précieux pour les entreprises en quête de réactivité et de précision.

Une sécurité renforcée pour les données sensibles

La comptabilité gère des informations financières critiques, et la sécurité des données est une préoccupation majeure pour les entreprises. Contrairement aux idées reçues, les solutions cloud modernes offrent une sécurité accrue par rapport aux systèmes locaux, grâce à des protocoles de cryptage avancés, des sauvegardes automatiques et des systèmes de récupération en cas de sinistre. De plus, les fournisseurs de cloud investissent massivement dans des infrastructures de sécurité qui protègent les données des cyberattaques et des accès non autorisés.

L’ENGDE propose des formations qui incluent des modules sur la cybersécurité et la gestion des données, afin de préparer les étudiants aux exigences de sécurité du secteur financier. Cette expertise en matière de sécurité des données est indispensable pour les futurs comptables, qui devront protéger les informations sensibles de leurs entreprises tout en assurant une conformité avec les régulations en vigueur, telles que le RGPD en Europe.

Une automatisation des tâches et des gains de productivité

Le cloud permet également une automatisation avancée des processus comptables. Les tâches répétitives et chronophages, comme la saisie des factures ou le rapprochement bancaire, peuvent être automatisées grâce à des algorithmes intégrés aux solutions cloud. Cette automatisation libère du temps pour les comptables, qui peuvent se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée, comme l’analyse financière, le conseil stratégique et le contrôle de gestion.

Les étudiants de l’ENGDE, notamment ceux en Bachelor Comptabilité, Audit et Contrôle de Gestion, sont formés à l’utilisation de logiciels de comptabilité cloud qui intègrent des fonctionnalités d’automatisation. Cette compétence leur permet de gagner en efficacité et de répondre aux besoins des entreprises cherchant à optimiser leurs opérations financières tout en réduisant les risques d’erreurs.

Une meilleure collaboration entre les équipes

Le cloud favorise la collaboration entre les membres de l’équipe comptable, mais aussi avec d’autres services de l’entreprise, comme le service commercial ou le service des ressources humaines. Grâce à des systèmes centralisés, tous les départements peuvent accéder aux informations financières pertinentes et collaborer de manière fluide. Cela facilite la communication interservices et permet une vue d’ensemble sur les performances financières de l’entreprise.

À l’ENGDE, les formations mettent un accent particulier sur le travail collaboratif et la communication, des compétences essentielles pour utiliser efficacement les outils cloud et travailler en synergie avec les autres services de l’entreprise.

 

En conclusion, le cloud transforme profondément la gestion comptable en entreprise, en offrant un accès en temps réel aux données, une sécurité renforcée, des gains de productivité grâce à l’automatisation, et une meilleure collaboration entre les équipes. Pour accompagner cette transition, l’ENGDE propose des cursus adaptés, comme le Bachelor Comptabilité, Audit et Contrôle de Gestion, qui intègrent des modules sur les technologies cloud et les outils numériques. Grâce à cette formation, les étudiants de l’ENGDE acquièrent les compétences indispensables pour réussir dans un environnement comptable moderne, alliant expertise technique et approche stratégique.

 

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Les erreurs courantes à éviter lors d’un entretien d’embauche

Actualité publiée le 30 octobre 2024

Se préparer à un entretien d’embauche est souvent un défi, surtout dans un marché de l’emploi compétitif. Ce moment crucial représente l’ultime étape pour décrocher le poste tant convoité, et chaque détail peut faire la différence. Comprendre les erreurs fréquentes des candidats est essentiel pour naviguer ce processus avec plus de sérénité et de confiance. Que vous soyez un jeune diplômé en quête de votre premier emploi ou un professionnel expérimenté en reconversion, éviter les pièges courants peut grandement augmenter vos chances de réussite. Dans cet article, nous vous présenterons les erreurs à éviter et des conseils pratiques pour mieux aborder votre prochain entretien, démontrer vos compétences et vous aligner avec les attentes de l’entreprise. Avec la bonne préparation, vous pourrez non seulement impressionner votre interlocuteur, mais aussi marquer des points en tant que candidat idéal.

10 erreurs à éviter en entretien d’embauche - Journal de l'Agence

Ne pas se préparer correctement

L’une des erreurs les plus fréquentes est de se présenter à un entretien sans préparation. Cela inclut non seulement le manque d’informations sur l’entreprise, mais aussi l’absence de préparation pour les questions courantes d’entretien. Il est crucial de connaître les valeurs de l’entreprise, ses produits et son secteur d’activité. De plus, envisagez les questions que l’intervieweur pourrait poser sur votre parcours, vos motivations et vos compétences.

Comment éviter cette erreur :

  • Renseignez-vous sur l’entreprise : Explorez son site web, lisez des articles récents et consultez ses réseaux sociaux pour en savoir plus sur sa culture et ses projets.
  • Pratiquez vos réponses : Entraînez-vous à répondre à des questions d’entretien classiques, telles que « Parlez-moi de vous » ou « Quels sont vos points forts et vos faiblesses ? ».

Arriver en retard

Le respect du temps est essentiel dans le monde professionnel. Arriver en retard à un entretien peut donner une mauvaise première impression et faire douter l’intervieweur de votre sérieux et de votre professionnalisme.

Comment éviter cette erreur :

  • Planifiez à l’avance : Évaluez le temps nécessaire pour vous rendre à l’entretien, en tenant compte des conditions de circulation ou d’éventuels retards. Prévoyez d’arriver au moins 10 à 15 minutes en avance.

Avoir une tenue inappropriée

Votre apparence joue un rôle important dans la première impression que vous laissez. Une tenue inappropriée peut être perçue comme un manque de respect ou de professionnalisme.

Comment éviter cette erreur :

  • Renseignez-vous sur le code vestimentaire de l’entreprise : Si l’entreprise a une culture décontractée, une tenue plus casual peut être acceptable. Cependant, optez pour quelque chose de professionnel si vous avez des doutes.

Ne pas poser de questions

Poser des questions lors d’un entretien montre votre intérêt pour le poste et l’entreprise. Ne pas en poser peut donner l’impression que vous n’êtes pas vraiment engagé ou que vous n’avez pas réfléchi à votre choix.

Comment éviter cette erreur :

  • Préparez des questions à poser : Cela peut inclure des questions sur les responsabilités du poste, la culture d’entreprise ou les opportunités de développement professionnel.

Parler négativement de précédents employeurs

Exprimer des commentaires négatifs sur des expériences passées peut donner l’impression que vous n’êtes pas capable de prendre vos responsabilités ou de gérer des conflits de manière professionnelle.

Comment éviter cette erreur :

  • Restez positif : Si vous devez aborder des expériences passées difficiles, concentrez-vous sur ce que vous en avez appris et comment cela vous a aidé à grandir professionnellement.

 

En conclusion, éviter ces erreurs courantes peut grandement améliorer vos chances de réussite lors d’un entretien d’embauche. Chaque entretien est une occasion d’apprendre et de se perfectionner, alors préparez-vous soigneusement, restez positif et montrez votre motivation.

Si vous êtes intéressé par les métiers de la comptabilité et de la finance, envisagez de rejoindre le Bachelor Paie et Gestion Sociale proposé par l’ENGDE. Ce programme vous permettra de maîtriser les compétences nécessaires pour exceller dans ce domaine tout en vous préparant aux défis du marché du travail.

 

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10 logiciels comptables incontournables en 2024

Actualité publiée le 22 octobre 2024

Dans un contexte où la numérisation continue de transformer le secteur de la comptabilité, il devient crucial pour les entreprises et les cabinets comptables d’adopter les outils les plus performants pour gérer leurs finances de manière efficace et conforme. Les logiciels comptables en 2024 permettent d’automatiser de nombreuses tâches, de réduire les erreurs humaines et de gagner du temps. Ils sont également des alliés précieux pour la gestion des obligations fiscales, la tenue des comptes, et la préparation des bilans financiers.

L’importance des logiciels comptables en 2024

En 2024, l’évolution technologique continue de transformer le secteur de la comptabilité. La digitalisation est devenue incontournable pour assurer une gestion efficace des finances d’une entreprise, quelle que soit sa taille. Les logiciels comptables jouent un rôle essentiel en automatisant de nombreuses tâches, réduisant ainsi les erreurs humaines et permettant un gain de temps considérable. En plus de gérer la comptabilité générale, ces outils sont indispensables pour la gestion des déclarations fiscales, la facturation, la paie et la préparation des bilans financiers. Dans un contexte où les obligations réglementaires sont de plus en plus strictes et où la cybersécurité est un enjeu majeur, les entreprises doivent faire le choix de logiciels performants et évolutifs, capables de s’adapter à leurs besoins spécifiques.

Les 10 logiciels comptables incontournables

Parmi les nombreux logiciels disponibles sur le marché, certains se démarquent par leur performance et leur popularité auprès des entreprises et des experts-comptables.

  • En tête de liste, Sage continue d’être une référence grâce à sa polyvalence, adaptée aussi bien aux PME qu’aux grandes entreprises.
  • QuickBooks, lui, se distingue par sa simplicité d’utilisation et est souvent privilégié par les petites entreprises et les entrepreneurs.
  • Pour les cabinets comptables, Cegid s’impose comme un outil complet et fiable pour la gestion des missions comptables et fiscales.
  • Xero, apprécié pour son interface conviviale, permet de connecter de nombreuses applications tierces pour automatiser les transactions bancaires.
  • EBP, un autre acteur historique, offre des solutions complètes et personnalisables pour la gestion des finances des PME.
  • Zoho Books, quant à lui, est une solution idéale pour les petites entreprises, avec des fonctionnalités simples de gestion des stocks et des paiements.
  • FreshBooks se spécialise dans les besoins des freelances et des petites entreprises en simplifiant la facturation et la gestion des paiements. Pour la gestion de la paie,
  • PayFit s’impose comme un outil de choix grâce à son automatisation des tâches de paie et sa conformité aux réglementations sociales.
  • MyUnisoft, conçu spécifiquement pour les cabinets d’expertise comptable, se distingue par ses capacités de collaboration en temps réel, facilitant ainsi la gestion des dossiers clients.
  • Enfin, Tiime, avec son approche innovante d’automatisation comptable via l’intelligence artificielle, simplifie la gestion des écritures comptables et des déclarations fiscales.

Critères de sélection et évolution des logiciels comptables

Le choix d’un logiciel comptable repose sur plusieurs critères, notamment la taille de l’entreprise, la complexité des opérations comptables, et les besoins spécifiques en termes de gestion financière. Les entreprises recherchent des outils capables de s’adapter aux évolutions réglementaires, de faciliter l’intégration avec d’autres systèmes internes, et d’offrir des fonctionnalités avancées pour le suivi des comptes consolidés, l’analyse des flux financiers, et la prévision budgétaire. La sécurité des données est également un facteur primordial, surtout dans un contexte où les cybermenaces se multiplient. Les solutions comptables modernes intègrent de plus en plus l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches répétitives et offrir des analyses financières plus précises et stratégiques. Enfin, l’évolutivité des logiciels est un critère clé pour accompagner la croissance des entreprises, avec des outils qui peuvent gérer un volume accru de transactions et fournir des analyses prédictives.

 

Pour conclure, pour tirer pleinement parti de ces logiciels, une formation spécialisée est indispensable. L’ENGDE propose le Mastère Audit, Contrôle et Comptabilité, qui prépare les étudiants à maîtriser ces outils tout en développant des compétences solides en matière de gestion comptable et financière. Cette formation permet aux futurs professionnels de s’adapter aux défis numériques actuels et de devenir des experts dans un environnement comptable en constante évolution.

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La TVA expliquée simplement : tout ce que les entrepreneurs doivent savoir

Actualité publiée le 16 octobre 2024

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est l’un des impôts les plus importants pour les entreprises en France. En tant que taxe indirecte, elle est prélevée sur la consommation de biens et services. Les entrepreneurs, qu’ils soient en phase de création ou déjà installés, doivent impérativement comprendre son fonctionnement pour assurer une gestion fiscale efficace. Dans cet article, nous vous proposons une explication simple de la TVA et des éléments essentiels que tout entrepreneur doit connaître.

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Qu’est-ce que la TVA ?

La TVA est un impôt indirect sur la consommation, payé par les consommateurs mais collecté par les entreprises. Concrètement, chaque entreprise qui vend des biens ou services ajoute un pourcentage de TVA au prix de vente. Ensuite, elle reverse cette somme à l’État après avoir déduit la TVA payée sur ses propres achats.

C’est donc une taxe qui est collectée tout au long de la chaîne de production et de distribution, ce qui signifie qu’à chaque étape de la production, la TVA est ajoutée, mais seul le consommateur final en assume le coût complet.

Les différents taux de TVA en France

En France, il existe plusieurs taux de TVA, qui varient selon les produits et services. Il est crucial pour chaque entrepreneur de connaître et d’appliquer le bon taux :

  • Taux normal à 20 % : c’est le taux de TVA qui s’applique à la majorité des biens et services (vêtements, électronique, etc.).
  • Taux réduit à 10 % : ce taux concerne notamment les services de restauration, les travaux de rénovation des logements et certains médicaments non remboursés.
  • Taux super réduit à 5,5 % : il s’applique aux produits de première nécessité comme les produits alimentaires de base, les livres et les équipements pour personnes handicapées.
  • Taux particulier à 2,1 % : réservé à certains biens spécifiques comme les médicaments remboursés par la Sécurité Sociale ou la presse.

Chaque entreprise doit veiller à bien connaître ces taux et à les appliquer correctement sur ses factures. Une erreur sur le taux de TVA appliqué peut avoir des conséquences fiscales importantes.

Comment fonctionne la TVA pour les entreprises ?

Le principe de base du fonctionnement de la TVA repose sur la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible. Lorsqu’une entreprise vend un bien ou un service, elle collecte la TVA auprès de son client (TVA collectée). Cependant, l’entreprise peut déduire la TVA payée sur ses propres achats professionnels (TVA déductible). Ce mécanisme permet de ne reverser à l’État que la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.

  • Exemple : Une entreprise achète des matières premières pour 1 000 €, avec 200 € de TVA (20 %). Elle les revend ensuite sous forme de produit fini à 2 000 €, avec 400 € de TVA. La TVA à reverser sera donc de 400 € (TVA collectée) – 200 € (TVA déductible) = 200 €.

Les régimes de TVA pour les entreprises

Il existe plusieurs régimes de déclaration de la TVA en fonction du chiffre d’affaires et du type d’activité de l’entreprise. Voici les principaux :

  1. Régime réel normal : Ce régime concerne les entreprises ayant un chiffre d’affaires élevé. La déclaration de TVA se fait chaque mois ou chaque trimestre.
  2. Régime simplifié d’imposition : Ce régime s’adresse aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à certains seuils. La TVA est déclarée annuellement avec des acomptes trimestriels.
  3. Franchise en base de TVA : Les entreprises sous ce régime sont exonérées de TVA. Elles ne collectent pas la TVA auprès de leurs clients et ne peuvent pas récupérer la TVA payée sur leurs achats. Ce régime est accessible pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 85 800 € pour les activités de vente et 34 400 € pour les prestations de services.

Les obligations déclaratives et les sanctions

Les entreprises doivent remplir une déclaration de TVA auprès de l’administration fiscale, selon la périodicité qui leur est imposée par leur régime de TVA. Cette déclaration récapitule la TVA collectée et la TVA déductible, ainsi que le montant à reverser à l’État.

Ne pas respecter ces obligations expose l’entreprise à des sanctions qui peuvent être très lourdes :

  • Amendes fiscales en cas de retard ou de non-paiement.
  • Contrôles fiscaux intensifiés si des erreurs répétées sont constatées.

En conclusion la TVA est un pilier du système fiscal français et toute entreprise, quelle que soit sa taille, doit maîtriser son fonctionnement. Une bonne gestion de la TVA permet non seulement d’éviter les erreurs fiscales coûteuses, mais aussi d’optimiser la trésorerie de l’entreprise grâce à la déduction de la TVA sur les achats professionnels.

Pour ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension des mécanismes fiscaux, notamment de la TVA, l’ENGDE propose des formations spécialisées comme le Bachelor Responsable de Mission en Cabinet d’Expertise Comptable. Ce programme forme les futurs experts en comptabilité, capables d’accompagner les entreprises dans la gestion de leurs obligations fiscales, y compris la TVA.

 

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