L’ENGDE rouvre ses portes pour cette rentrée 2021-2022. Etudiants, professeurs et membres de l’administration se retrouvent sur le campus, 8-14 passage de la Main d’Or, dans le 11ème arrondissement de Paris, avec la volonté de faire de l’inclusion un sujet majeur pour cette nouvelle année.
Nouveaux étudiants, nouvelle équipe, nouveaux objectifs. Pour cette rentrée 2021-2022, tous les acteurs de l’ENGDE souhaitent être à la hauteur de leurs ambitions. Après une année compliquée dû à la pandémie, Christelle JONDOT, la directrice, se languit de retrouver ses élèves : « J’attends des cours 100% en présentiel, avec des étudiants motivés et heureux de venir à l’école, ainsi qu’une vraie volonté des intervenants de les accompagner vers la réussite ».
Un maître-mot : l’égalité
Outre la hâte de travailler avec ses étudiants, Christelle JONDOT souhaite également faire de l’égalité le fer de lance de cette rentrée. En résumé, tout ce qui relève de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) : « L’entreprise est responsable de la société avec un grand S. Et cela passe par les notions d’égalité homme-femme. Expliquer à nos élèves qu’il ne doit pas y avoir de plafond de verre, qu’une femme peut faire carrière dans des métiers traditionnellement réservés aux hommes. ». Une volonté de sensibilisation qui va au-delà de l’égalité homme-femme en milieu professionnel, explique Raphaèle ANGOULVENT, l’attachée de promotion de l’ENGDE : « J’ai cru comprendre par le biais de quelques étudiantes, que certains hommes n’avaient pas encore compris ce qu’était le respect du corps de la femme. Cela a un réel impact sur la vie de ces élèves, et de fait, sur leurs études. ». Un des moyens envisagés par l’ENGDE pour lutter contre ces incidents est de faire venir des intervenant(e)s spécialisé(e)s sur le consentement.
L’inclusion au cœur des préoccupations
L’inclusion est une notion indispensable à prendre en compte dans le milieu de l’éducation, surtout pour accompagner les étudiants en situation de handicap. Il est impératif de déterminer le rôle qu’une entreprise va leur attribuer. L’ENGDE souhaite faire de ce sujet un enjeu majeur dans son projet de sensibilisation. « Le handicap que l’on connaît tous est celui de l’individu en fauteuil roulant. Comment va-t-on aménager son espace de travail ? Quelles tâches peut-on lui attribuer et quelles tâches ne peut-on pas ? Au-delà de ça, avoir une pensée solidaire envers son collègue. » relève Christelle JONDOT. Afin de sensibiliser les étudiants de l’ENGDE, Raphaèle ANGOULVENT émet l’idée de faire venir des employés du Café Joyeux, un restaurant solidaire parisien. Cette entreprise a comme particularité d’avoir un personnel composé de personnes majoritairement atteintes de trisomie 21 ou de troubles cognitifs comme l’autisme. « On pourrait leur proposer d’installer un stand de nourriture dans l’école, avec quelques membres de l’équipe qui seraient parmi nous afin d’aborder l’inclusion » propose l’attachée de promotion. Tant de combats que souhaite mener l’ENGDE.
L’école souhaite également garantir le plein épanouissement de ces étudiants dans leur nouvelle vie. Cela passe notamment par la mise en place d’un BDE. « On peut faire de la comptabilité et être une vraie école de commerce, fun et pleine d’activités. La compta, c’est sexy ! » tient à rappeler Christelle JONDOT. Un bon moyen pour les élèves de décompresser et de créer des souvenirs inoubliables.